Le matériel photo que j’utilise au quotidien

 

La base – boîtiers et objectifs

Objectifs photo professionnels Canon 2470mm et 70200mm

Objectifs Canon 24-70mm et 70-200mm

Sans conteste la question qu’on me pose le plus souvent sur Instagram. Quel est ton boîtier ? Quels objectifs utilises-tu pour le portrait ? L’animalier ? Les mariages ? Les concours hippiques ? D’après toi, avec mon budget, qu’est-ce que je devrais choisir ?

Le meilleur matériel, c’est toujours celui que l’on a sous la main… même si c’est un simple smartphone : non seulement les téléphones offrent désormais des objectifs de bonne qualité, mais en plus il est tout à fait possible de régler dessus l’ouverture du diaphragme, la vitesse ou les ISO pour obtenir le rendu dont on rêve. Pas convaincu ? Regardez plus attentivement l’appli d’appareil photo : probable qu’elle vous propose un mode « Pro »… il suffit d’apprendre à s’en servir !

Bien évidemment, quand on sait que l’on va prendre des photos, autant prévoir en fonction et prendre le meilleur matériel dont on dispose. J’utilise actuellement un Canon EOS R5 en boîtier principal : meilleur boîtier de la gamme hybride de Canon, léger et extrêmement réactif, il permet de faire facilement de longues séances. Un Canon EOS 250D en boîtier secondaire me permet d’avoir un backup en cas de problème, sans que ce poids plume n’alourdisse trop le package.

En ce qui concerne les objectifs :

– un  fixe 50mm f/1.8 : la petite merveille de Canon (on trouve son équivalent chez Nikon), peut-être le meilleur rapport qualité/prix de toute la gamme. Parfait pour le portrait !

– un Canon 24-70mm f/2.8L II, précis et très polyvalent : il permet de faire aussi bien de la photo de paysage que du portrait. Idéal pour les reportages lorsque l’on sait qu’on pourra s’approcher du sujet (EVJF, mariages, anniversaires…). L’absence de stabilisation n’est vraiment pas dérangeante.

– un Canon 70-200mm f/2.8L II, stabilisé celui-ci. Très bien pour la photo de reportage, et pour la photo sportive avec un APS-C. La focale max peut parfois être un peu courte avec un boîtier plein format, mais l’ouverture à f/2.8 permet de shooter dans des conditions difficiles (pluie, brouillard, faible luminosité, intérieur…).

– un 100mm macro f/2.8L, très utile évidemment pour la macro-photographie mais également pour la photo de produits (packshot, culinaire).

 

Les indispensables

On oublie souvent qu’après avoir fait l’acquisition d’un boîtier et d’objectifs adapté à sa pratique, il reste beaucoup de petites choses à acquérir. Des batteries de rechange, un sac à dos adapté et des cartes mémoire, bien sûr, mais pas seulement.

Les pare-soleils sont une dépense nécessaire : en plus de protéger la lentille des rayons du soleil qui provoquent des flares rarement bienvenus, ils peuvent parfois sauver l’objectif en cas de chute. Avoir un mini-kit de nettoyage dans le sac à dos n’est pas une option, surtout dans un environnement dangereux pour les lentilles : on ne retire pas du sable avec un kleenex…

L’utilité des filtres UV est plus discutable. Ils ne servent, en gros, qu’à protéger l’objectif, mais un filtre de mauvaise qualité risque d’altérer l’image ou de diminuer la luminosité. Quitte à acheter un filtre UV, il faut donc y mettre le prix et prendre au moins du Hoya ou du B+W. Je n’en utilise donc aucun sur le 50mm f/1.8 : aucun intérêt à dépenser 50€ pour protéger un objectif qui ne cote pas beaucoup plus… mais il ne me viendrait pas à l’idée de sortir un objectif à 1500€ sans protection.

Pour finir, deux indispensables de la photo de reportage. Un trépied doit être de bonne qualité pour assurer une stabilité maximale, et offrir un dispositif de lestage. J’utilise un trépied Manfroto, gage de qualité. Quand au flash Cobra, c’est pour le moment un Neewer qui trône dans mon sac.

En dehors de tout ce matériel, on trouve dans le commerce tout un tas de gadgets plus ou moins onéreux : filtres ND, filtres polarisants, housse de pluie, radio-déclencheurs, chartes colorcheckers…. Tous sont intéressants, mais seulement dans des situations très précises. Si je dispose de ce genre de matériel, il trouve donc rarement sa place dans mon sac à dos. Avant d’envisager ce type d’achat, réfléchissez bien à l’utilisation que vous en ferez ! 🙂

 

Le petit plus…

Il est tellement agréable de pouvoir explorer une dimension supplémentaire pour prendre des photos que j’ai fini par faire l’acquisition d’un drone DJI Mavic Air 2. Choisi notamment pour son capteur 48Mpx et parce qu’il permet des photos en format brut, donc de meilleure qualité que les JPG habituels à condition de savoir les développer sur Lightroom ou Photoshop. Mais là encore, si vous envisagez un tel achat, réfléchissez bien et notamment aux contraintes : dans certaines zones comme la région parisienne, le Nord ou le Centre, il y a énormément de survols interdits sans une autorisation de la préfecture. Beaucoup de paperasse en perspective, donc !